Lady-Comp et livre « Comprendre mon cycle » de Petra Schenke #67

• Mon témoignage en vidéo : https://m.youtube.com/watch?v=bnx9N8yQFVo&list=PLtal59TOVuFoSqbJu8rYu3PX8gmj9hE-T&index=3&pp=gAQBiAQB
• L’interview d’Olivier sur mon blog Our Little Kosmos : https://www.ourlittlekosmos.com/single-post/reapprendre-a-parler-de-plaisir-ce-que-la-sexualite-dit-de-notre-societe
• Premier épisode (épisode #66 d’Entr’Nous) : https://www.love-health-center.org/podcast/julie-toubiana-cycle-menstruel-libido-contraception-66/

Parce qu’ensemble, nous pouvons transformer la manière dont on parle du corps, du plaisir et du cycle.

L’épisode via notre chaîne Youtube :

Séquençage de l’épisode Lady-Comp:

• [00:00:20] Introduction au podcast et contexte
• [00:00:56] Présentation de Julie Toubiana en lien avec le Lady-Comp
• [00:02:07] Les intentions du podcast
• [00:02:59] Le dispositif Lady-Comp
• [00:04:35] Lady-Comp, comment ça marche ?
• [00:05:52] Les données utilisées par le Lady-Comp
• [00:07:21] Le public cible, le profil des utilisatrices
• [00:09:12] Renforcer la complicité avec son propre corps
• [00:12:29] Variation de températures : ordre de grandeur
• [00:14:55] Qui est Petra
• [00:17:09] Comprendre mon cycle
• [00:19:17] Un livre accessible à toutes et à tous
• [00:22:39] Le corps parle aux femmes
• [00:25:36] Le corps exprime une intelligence
• [00:27:36] Lady-Comp, à partir de quel âge ?
• [00:30:58] Le Lady-Comp à la ménopause
• [00:34:41] Un dernier message aux auditeurices
• [00:37:07] Gratitudes
• [00:38:38] Clôture du podcast et appel à l’action

Transcription du podcast Lady-Comp:

Si tu apprécies notre démarche de transcrire les podcasts : parle de ce podcast à ton entourage. Nous pouvons allouer des ressources aux transcription grâce aux donations reçues vers notre association

• Jingle Intro: [00:00:00] « Entr’Nous ». « Entr’Nous », le podcast, pour parler, de sexualité, par vous, avec vous, pour vous.
• Olivier Mageren: [00:00:20] Bonjour. Bienvenue dans le 67? épisode du podcast « Entr’Nous », le podcast du « Love Health Center », un centre localisé à Bruxelles, en Belgique, mais dont la vocation est d’aider tout un chacun en francophonie à s’épanouir dans ses relations, dans la sexualité, dans son intimité. Et les podcasts sont un merveilleux moyen justement de s’entraider les uns les autres et d’ouvrir des perspectives, des questionnements que parfois on n’a pas seul… Ou qu’on ne peut pas avoir facilement accessible dans son réseau direct et proche. Et aujourd’hui, j’ai la chance de faire un deuxième podcast avec Julie. Bonjour Julie.
• Julie Toubiana: [00:00:53] Bonjour, merci pour l’invitation. Je suis contente d’être là.
• Olivier Mageren: [00:00:56] Et ce podcast est justement dans la suite logique du podcast précédent, le 66?, où tu as parlé de ta vie personnelle par rapport à la contraception et aux menstruations. Et le propos de ce podcast-ci c’est justement d’aborder « Lady-Comp ». Est-ce que tu pourrais te présenter en lien avec « Lady-comp », et ensuite parler de ton intention par rapport à ce produit-là? Parce que l’intention pour moi, c’est justement d’ouvrir une fenêtre de visibilité pour ces produits-là et également un livre dont on parlera après. Voilà, est-ce que tu peux te présenter s’il te plaît? Évidemment, d’une autre manière que le podcast précédent puisque ici c’est plus l’aspect professionnel.
• Julie Toubiana: [00:01:31] Je m’appelle Julie, j’habite à Paris, je m’occupe de « Lady-Comp » en France, ça veut dire que j’accompagne le distributeur français dans la vente des produits. J’ai découvert le produit il y a huit ans, moi dans mon parcours personnel après ma grossesse, parce que je souhaitais une méthode plus naturelle pour des raisons de santé qu’on a déjà évoquées. Et j’ai rejoint l’équipe « Lady-Comp » il y a bientôt trois ans, ça ne fait pas tout à fait trois ans, parce que justement je trouvais que ça avait changé ma vie de pouvoir observer mon cycle. Et j’ai trouvé que cet appareil qui m’avait tellement aidé, je trouvais ça super de pouvoir travailler avec quelque chose qui fasse sens pour moi. Donc voilà.
• Olivier Mageren: [00:02:07] Merci. Et donc l’intention de ce podcast, c’est de présenter ton travail, mais ce produit, les services que vous proposez, l’expérience qui est en lien avec ça et peut-être de faire découvrir ce produit aux personnes pour qu’elles puissent faire des choix plus éveillés, éclairés, conscients et peut-être qui correspondent davantage à leurs choix de vie en fait. Voilà, comme ça l’est pour toi aujourd’hui.
• Julie Toubiana: [00:02:25] L’intention. Ce que j’aimerais aujourd’hui, c’est apporter aux femmes qui se posent des questions, des réponses, ou en tout cas des pistes, pourquoi pas de réflexion. Dire à celles qui souhaitent se tourner vers des méthodes naturelles qu’il en existe et qu’on va prendre le temps de leur expliquer un petit peu lesquelles existent et comment ça peut les aider et comment ça fonctionne, y compris, c’est important de savoir. Et puis de permettre surtout à plus de femmes de se dire qu’on peut observer son cycle, on peut comprendre son cycle et comprendre les messages de notre corps, ça c’est super important aussi.
• Olivier Mageren: [00:02:59] Merci. Et à la fois c’est une écoute au naturel, mais c’est un dispositif hein? C’est un équipement électronique, et donc c’est à la fois combiner ce qu’on peut faire sans accessoires, mais avec l’aide de l’accessoire « Lady-comp » on peut aller beaucoup plus loin et croiser les informations en fait, pour davantage mieux se connaître et voir des petites variations qui sont difficilement parfois perceptibles par d’autres méthodes en fait.
• Julie Toubiana: [00:03:22] « Lady-Comp » c’est un dispositif qui est reconnu d’ailleurs comme matériel médical par l’Union européenne. C’est un appareil qui, en soi, fait quelque chose que les femmes sont capables de faire mais qui demande de l’assurance, de l’habitude. Et c’est vrai que, y compris si je prends mon exemple, quand j’ai souhaité pour des raisons de santé, me lancer dans une méthode naturelle, je souhaitais pas pour autant le faire à l’aveugle, ni prendre le risque d’une grossesse. Et donc avoir un dispositif qui m’accompagne, un dispositif médical qui m’accompagne dans cette démarche-là et qui m’aide à observer mes cycles, c’était pour moi quelque chose de rassurant d’avoir un outil fiable, puisqu’il est fiable à plus de 99 %. Sur lesquels je puisse me reposer et qu’il soit finalement très, très, simple puisqu’en réalité, aujourd’hui l’utilisation du moniteur, on prend sa température, on a un code couleur: rouge je suis fertile, vert je ne le suis pas, et c’est fini. Mais donc en soi c’est pas quelque chose, déjà « Lady-Comp » existent depuis 40 ans, les femmes savent que la température de leur corps fluctue depuis bien plus d’années que 40 ans. Voilà, c’est pas quelque chose de novateur, c’est un outil qui accompagne les femmes dans cette démarche d’observation de leur cycle, et qui est un premier pas y compris pour la compréhension de son cycle.
• Olivier Mageren: [00:04:35] Et donc, qu’est-ce que fait ce dispositif et quelle est sa taille un peu? Et comment ça s’utilise? Pour que, si on ne l’a jamais vu utiliser, finalement comment puis-je figurer ce que c’est en fait? Tu pourrais un peu expliciter tout ça?
• Julie Toubiana: [00:04:45] « Lady-comp » c’est un petit appareil électronique qui est rond, on peut aller voir sur le site « Lady-comp », il y a « Lady-comp » en Belgique, il y a « Lay-Comp » en France, vous pouvez aller voir sur le site de votre distributeur. C’est un petit appareil tout rond qui fait, moi j’ai des petites mains mais, un peu format enfant, mais il fait la taille de la paume de ma main. Et, voilà C’est pas plus gros que ça, ça reste assez léger, c’est facile à transporter, on peut l’emmener partout avec nous. Et comment ça fonctionne? Puisque finalement c’est quand même important de savoir concrètement comment on l’utilise. Sur ce petit, ce petit boîtier rond, il y a une petite sonde qui permet de prendre la température. Quand je me réveille le matin, quand on se réveille le matin, qu’on utilise « Lady-Comp », première chose qu’on fait avant même de se lever, on prend notre petit moniteur, on prend la petite sonde, on la glisse sous la langue, ça bipe en quelques secondes pour nous indiquer que la température a été prise, et automatiquement, le moniteur affiche un code couleur. Qui sera, donc vert, si on n’est pas fertile, rouge si on l’est, et souvent dans la période d’apprentissage, quand on commence d’utiliser le moniteur, il nous propose parfois un jaune-orangé pour dire qu’il a un petit doute, du coup il vaut mieux considérer qu’on est fertile quand-même, voilà.
• Olivier Mageren: [00:05:52] Et donc il y a un algorithme qui analyse ses propres données personnelles, mais peut-être d’autres données pour justement affiner pour une même personne, l’analyse des périodes fertiles et infertiles?
• Julie Toubiana: [00:06:03] Alors, c’est une excellente question. Le moniteur, il a été entraîné sur la base de milliers de cycles, mais il ne les prend pas en considération puisqu’il va observer et va prendre en considération les cycles de son utilisatrice. C’est-à-dire que, quand on utilise le moniteur, on rentre ses dates de menstruations, maintenant on peut même rentrer ses dates de rapport d’ailleurs si on le souhaite, et pour une aide à la conception c’est vraiment tip-top. C’est à dire qu’on peut l’utiliser pour concevoir ou pour, justement sécuriser les rapports. Le moniteur, il va utiliser exclusivement les données de son utilisatrice, c’est pour ça qu’il y a une période d’entraînement pendant laquelle, je dis d’entraînement c’est pas le terme, il peut être un peu inquiétant ce mot-là. En réalité, ce que je veux dire c’est que pendant les premiers cycles, quand on commence de l’utiliser, le premier mois, le deuxième mois, parfois même le troisième, on a un peu plus de jours rouges… Et après, par la suite le nombre de jours verts augmente. C’est à dire que le moniteur il est intelligent et donc, comme c’est un moniteur intelligent, il apprend à observer les cycles de son utilisatrice, et il prend le temps d’apprendre à les connaître. Et donc c’est sur la base de vos cycles, et donc des miens par exemple, avec mon moniteur n’a que mes cycles en mémoire, c’est mes cycles qu’il observe. Et par ailleurs, c’est un ordinateur qui ne communique pas mes données, c’est un ordinateur complet donc toutes mes données sont confidentielles et conservées à l’intérieur exclusivement du moniteur. « Lady-comp » par exemple, n’a pas accès à ces données.
• Olivier Mageren: [00:07:21] Est-ce que tu pourrais nous parler des types de personnes ou de profils qui utilisent finalement « Lady-comp »? J’imagine qu’il y a différents types de profils de personnes, de femmes qui s’intéressent et qui en font usage. Tu parlais entre autres, pour la contraception et pour la fertilité, mais en même temps pour tomber enceinte. Mais est-ce qu’il n’y a pas encore d’autres raisons d’utiliser ce dispositif?
• Julie Toubiana: [00:07:39] « Lady-comp » peut être utilisé pour sécuriser des rapports quand on souhaite éviter une grossesse, et il accompagne aussi les futures mamans qui sont justement en désir de grossesse. C’est pour ça qu’on ne peut pas d’ailleurs parler de contraception, on ne parle pas de contraception parce qu’une contraception ça empêche une grossesse. Nous, on sécurise les rapports, ou on accompagne vers un désir de grossesse. Et donc les femmes qui se tournent vers nous, effectivement, il y en a justement c’est parce qu’elles souhaitent devenir maman et qu’elles souhaitent repérer leur ovulation, pouvoir saisir leur rapport, et tomber enceinte assez rapidement. Et puis on a aussi des femmes qui viennent justement pour sécuriser leurs rapports parce que, pour des raisons diverses et variées, ça peut-être des raisons de convictions. Par exemple, on a des personnes qui trouvent que les hormones, par rapport à tout ce qu’on peut voir au niveau environnemental, c’est pas quelque chose qui convient. On en a d’autres, c’est pour des raisons de santé qui ne souhaitent pas de la même façon qu’elles ne souhaitent pas d’hormones dans leur nourriture, ne vont pas souhaiter d’hormones, y compris dans leur corps, pour gérer leur sexualité et sécuriser leurs rapports. Il y en a d’autres c’est parce qu’elles ont des soucis de santé, comme ça a pu être mon cas, et qu’ils ne souhaitent plus d’hormones parce que ça leur crée des problèmes de santé. Là on en a un nombre d’exemples divers et variés, il y aurait beaucoup à dire. On en a d’autres y compris, qui vont venir vers nous parce que, voilà, elles ont des convictions religieuses, personnelles qui font qu’elles ne souhaitent pas faire appel à une méthode contraceptive, justement. Et comme là on n’est pas sur une méthode contraceptive, et bien c’est quelque chose qui va être en accord avec leurs convictions et c’est quelque chose qui leur convient davantage.
• Olivier Mageren: [00:09:12] J’imagine alors que le fait de pouvoir observer de manière très objective, parce qu’on a des données, ce n’est pas subjectif d’apprendre à s’écouter et se faire confiance, et d’écouter tous les signes de son corps mais on a un dispositif qui mesure la température du corps. Que ça apporte quelque chose au quotidien et que c’est aussi, ça doit être probablement passionnant pour les femmes d’observer, d’être beaucoup plus proche de soi et d’être plus en complicité avec ce qui se passe dans notre corps. Parce que plus on a des signaux, plus on peut faire le lien j’imagine, entre: comment on se sent et les sensations du corps, avec cet élément extérieur qui est une mesure de température, et on peut faire des corrélations peut-être pour affiner l’écoute de son corps, et être plus intime, et mieux comprendre comment on fonctionne. J’imagine qu’avoir cet élément en plus, c’est enrichissant quand même dans cette rencontre à soi?
• Julie Toubiana: [00:09:56] On a des utilisatrices qui sont déjà sur des méthodes naturelles, et c’est d’ailleurs un autre public qui connaissent déjà, qui pratiquent déjà la symptothermie par exemple, et qui vont se tourner vers « Lady-comp » pour sécuriser ou simplifier les calculs qu’elles font elles-mêmes parce que c’est contraignant, c’est vraiment pas toujours évident de le faire soi-même, de prendre sa température toute seule, d’observer soi-même les courbes de température, donc voilà, pour plus de facilité. Et, en dehors de ce cas de figure-là, en dehors des femmes qui connaissent déjà l’observation de leur cycle, qui sont déjà formées aux méthodes alternatives naturelles et à la symptothermie, souvent c’est un peu le deuxième effet pour beaucoup d’utilisatrices, c’est justement que « Lady-comp » apporte une porte ouverte à la compréhension du cycle. C’est à dire que, une fois qu’on passe à une méthode naturelle, ok, c’est super important de savoir quels sont les jours où on est fertile ou pas, c’est même l’objectif premier on ne va pas se mentir. Mais il y a un second effet qui est le fait de: « Voilà, j’observe ma courbe de température, ou je regarde d’ailleurs pas directement mais: je sens que dans mon corps les choses sont différentes. Je sens que: quand le moniteur m’indique que je suis en période ovulatoire par exemple, et bien il se trouve justement que j’ai une présence de glaire cervicale, de mucus, donc des pertes » – Pour parler peut être plus simplement pour celles auxquelles ça ne parlerait pas mais, les pertes qu’on peut avoir souvent, bah en période d’ovulation, on va avoir plus de pertes que ce soit en allant aux toilettes, dans la culotte, voilà, c’est des choses qu’on va observer et qu’on va voir évoluer différemment dans son cycle, et c’est normal. Mais ce qui est fou, c’est de voir qu’on prend conscience de ça justement dans un temps d’observation du cycle, de compréhension de son cycle, et du coup, et bien on a même beaucoup d’utilisatrices qui par la suite apprennent même à observer tellement bien ces phénomènes-là chez elles et donc à compléter et… Pétra en parle beaucoup dans son ouvrage, mais l’observation de ces éléments-là, en parallèle de la courbe de température que fait « Lady-comp » automatiquement, ben voilà, quand on prend sa température, qu’on sait observer sa glaire, on a même des utilisatrices qui savent vraiment se dire « Ok, bah là je pense que je vais bientôt rentrer en période de fertilité parce que j’observe que je commence à avoir justement plus de glaire cervicale, plus de pertes. Et donc voilà, maintenant je sais que ça veut dire que je vais rentrer en zone de fertilité ». Et ça, c’est génial parce qu’évidemment, pour plein de raisons, on ne peut pas se fier exclusivement à l’observation de la glaire, c’est pas fiable tout seul, mais ça apporte, voilà, on a cette porte d’entrée grâce à « Lady-comp » sur l’observation et la compréhension de son cycle qui est absolument génial. Et quand on a ça, on peut comprendre tellement de choses et observer tellement de choses, c’est incroyable.
• Olivier Mageren: [00:12:29] Juste un élément très pragmatique, on parle de variation de température. Est-ce que tu peux expliquer l’ordre de grandeur et ce qui se passe vraiment? Parce qu’en fait c’est extrêmement faible, mais mesurable, et extrêmement fiable hein? Comme tu dis, c’est fiable 99,4 %, c’est extrêmement fiable. Quel est l’ordre de grandeur et qu’est-ce qu’on voit en fait comme chiffres?
• Julie Toubiana: [00:12:47] Là aussi ça va dépendre des femmes. C’est assez fluctuant parce qu’on a des femmes dont la température va tourner autour des 35, d’autres autour des 37. Il y a déjà la température naturelle du corps qui va varier. Le moniteur, « Lady-comp » il est fiable à plus de 99 %, et il va justement observer les fluctuations du cycle. Alors, quand on veut observer les fluctuations des températures du cycle, ça veut dire quoi concrètement? Ça veut tout simplement dire que la courbe des températures, elle varie en fonction de là où on en est dans notre cycle menstruel. Pour essayer d’expliquer ça le plus pédagogiquement possible, parce que c’est vrai que quand on s’intéresse aux méthodes naturelles, ben c’est des choses qu’on ne sait pas et c’est ok. L’idée justement c’est peut-être de vulgariser un petit peu tout ça, et donc vraiment, voilà la courbe du cycle des températures de la femme: on va avoir en fait tout simplement autour de l’ovulation, qui est la période de fertilité puisqu’on a l’ovule qui est expulsé et qui va pouvoir, ou non, justement, être fécondé. On a un pic de température à ce moment-là, et ça joue vraiment, c’est très, très, faible en terme, voilà… Moi je crois que je varie de 0,4 degré, dans mon cycle personnellement pour illustrer un petit peu et donner un exemple, on a ce pic de température qui est maintenu pendant deux ou trois jours et qui redescend après la phase ovulatoire, une fois qu’elle est terminée, et ça redescend. Et à l’inverse d’ailleurs, chez la femme enceinte, le pic de température est maintenu un peu plus longtemps et ça permet d’ailleurs de surveiller, pour les utilisatrices de « Lady-comp », on en a beaucoup qui s’en servent pour sauver le bon déroulement du début de grossesse justement. Puisque comme le pic de température, elles peuvent suivre ces fluctuations de température, donc elles s’assurent que le début de grossesse se passe bien. Et « Lady-comp », lui son rôle c’est de repérer ce pic de température, de prédire d’ailleurs, parce que grâce à ça il arrive à se faire une idée, des dates de menstruation. Donc il indique un peu à l’avance, et il confirme la date de l’ovulation d’ailleurs grâce à, par la suite aux menstruations. Et puis même, il va même pour les utilisatrices qui continuent de prendre sérieusement leur température, il va leur calculer le terme de la grossesse, quel était le jour de conception? Il indique même d’ailleurs la grossesse avant un test de grossesse, donc c’est assez fiable là-dessus, c’est assez impressionnant. Donc voilà, mais, la fluctuation de température, elle se fait autour de l’ovulation, c’est ça qu’il faut retenir, et elle est très, très, légère. Donc c’est vrai que c’est pas évident à observer tout seul.
• Olivier Mageren: [00:14:55] Et on parle de quelques dixièmes de degrés, c’est très significatif pour le corps mais c’est très, très, faible malgré tout, en termes d’absolu quoi. Relativement c’est important, mais au niveau absolu c’est faible, évidemment. Tu as parlé aussi de Pétra, peux-tu nous dire qui est Pétra en fait?
• Julie Toubiana: [00:15:11] Pétra c’est une femme extraordinaire, que j’admire beaucoup, qui a écrit un ouvrage qui s’appelle « Comprendre mon cycle ». Pétra elle est allemande, elle est experte en fertilité, et c’est elle qui a commencé la distribution en France de « Lady-comp » et qui a permis à énormément de femmes maintenant, depuis des années, d’accéder à la méthode « Lady-comp ». Elle a souhaité écrire un ouvrage qui existe en allemand et en français d’ailleurs, s’il y en a qui parlent allemand que ça peut aussi intéresser. Je ne m’amuserai pas à le prononcer en allemand parce que je ne saurais pas faire, mais donc voilà, ça s’intitule « Comprendre mon cycle » et c’est l’ouvrage de Petra. Et elle a écrit ce livre parce que, en tant qu’experte en fertilité, quand on est utilisatrice de « Lady-comp » en fait, on peut envoyer gratuitement ces cycles à Petra, qui est donc l’experte en fertilité, et qui va répondre à des questions qu’on veut avoir. Donc que ce soit: « Voilà, je souhaite tomber enceinte prochainement » ou « Mes cycles, en ce moment, sont très irréguliers, je m’interroge un peu ». Ou alors on a parfois des cas, là il y a pas longtemps, ça fait deux mois que j’ai pas de menstruations, je comprends pas ce qui m’arrive, je suis inquiète. Et Petra se penche, quand on achète l’appareil ça fait partie du packaging avec le dispositif « Lady-comp », on a droit donc autant de fois qu’on le souhaite, de faire analyser ses températures par l’experte en fertilité, donc Petra, qui se penche sur les températures, qui les analysent et qui voit énormément de choses grâce à ça. On n’imaginait pas, on ne soupçonne pas tout ce qu’on peut voir au travers de l’évolution des températures. Et donc elle a écrit ce bouquin parce que: énormément de femmes posent des questions très, très, récurrentes finalement, et c’est normal parce qu’on a un peu toutes les mêmes questions. Et le but c’était de lever le tabou effectivement, mais aussi d’apporter, et surtout d’apporter des réponses aux femmes sur le fonctionnement de leur corps et de leur dire voilà, il y a des indices pour détecter son ovulation, pour observer les variations du cycle, pour devenir maman. Il y a des choses que vous pouvez observer dans votre corps. Et donc concrètement, c’est quoi? Et l’objectif de ce livre, c’était de faire des fiches un peu pédagogiques, thématiques, concrètes avec y compris des conseils pour observer son cycle.
• Olivier Mageren: [00:17:09] Oui, c’est un chouette livre que tu m’as envoyé et que j’ai pu relire, même commenter hein? J’ai eu la chance de le lire récemment, et je le trouve vraiment pragmatique et tellement beau. Moi, je souhaiterais qu’il soit dans les bibliothèques de chaque maison, que les papas, les partenaires, les jeunes filles, les mamans le lisent. Il est super bien fait. Je n’avais pas vu de livres équivalents comme celui-là, qui est très pédagogique, qui vulgarise facilement, qui couvre plein de questions, même des questions que je me suis jamais posé réellement tu vois? C’est des variations ou, des choses que je découvrais aussi, sur la première et la deuxième phase du cycle. J’invite vraiment chacun, si ça vous intéresse d’acheter un bon livre sur les cycles menstruels, d’acheter le livre de Petra de « Lady-comp », j’imagine que c’est en lien hein? Comme tu dis, c’est sur base de l’expérience et des questionnements des femmes, avec l’usage du dispositif « Lady-comp » que, elle a compilé un peu la quintessence en fait, des questions récurrentes et des réponses récurrentes, pour aider chacun à mieux comprendre le cycle en fait.
• Julie Toubiana: [00:17:59] Le livre « Comprendre mon cycle » de Petra en français, il est disponible sur le site internet de « Lady-comp point fr », donc de « Lady-comp » France. Puisqu’effectivement, comme elle analyse les cycles en France, c’est elle qui s’est servi de son expérience auprès des utilisatrices pour compiler un maximum de savoir possible, donc qui couvre quasiment toutes les périodes de vie de la femme et du cycle féminin. Ce qui va parler depuis l’apparition des règles, comment ça se passe? Il va reprendre, y compris les organes génitaux, leur fonctionnement, le désir de grossesse, comment est-ce qu’on peut observer son cycle et du coup on comprendre également. C’est à dire que, au-delà de la simple observation, elle parle de l’absence d’ovulation, pourquoi ça peut arriver ? Et ça c’est vrai que c’est des questions, on se disait, je, qu’on prenait l’exemple qu’on avait eu il n’y a pas si longtemps, d’une utilisatrice qui posait la question de savoir pourquoi elle n’avait pas de menstruations depuis deux mois. L’absence de menstruations elle est souvent, elle est liée à l’absence d’ovulation et donc pourquoi est-ce qu’on n’ovule pas déjà? Le fait de le savoir, qu’il y a un lien entre l’absence de règles et l’ovulation qui n’a pas eu lieu? Ben c’est important de le savoir. Tout ça c’est expliqué dans l’ouvrage, et il y a beaucoup de causes aussi qui sont données, qui permettent d’avoir des pistes pour la compréhension de son cycle, c’est vraiment super. Et j’invite vraiment à le lire, moi j’ai appris énormément de choses, je l’ai offert à quasiment toutes mes sœurs parce que j’ai beaucoup de sœurs, et je l’ai offert à ma maman aussi qui trouve ça absolument génial.
• Olivier Mageren: [00:19:17] Oui, il est accessible pour tout le monde. Une jeune adolescente, c’est écrit de manière très pédagogique et simple, en des mots simples, des questions, des petits chapitres. C’est un petit livre, voilà, qu’on peut transporter facilement avec soi, et je pense que ça peut faire du bien à beaucoup de jeunes ados aussi, quand les premières règles arrivent « Tiens, comment les comprendre en fait? On commence à s’éveiller à ça et à vivre avec. Et comment comprendre les fluctuations? Le livre parle beaucoup justement de toutes les fluctuations qui peuvent se produire et qu’est-ce qu’on en sait en fait, à l’heure actuelle? Enfin voilà, c’est un très, très, chouette livre.
• Julie Toubiana: [00:19:46] Je suis assez d’accord pour dire qu’il est très accessible, je trouve, en fait, moi j’aurais aimé l’avoir plus tôt, j’aurais aimé savoir que le corps avait des cycles plus tôt. C’est un peu ce qu’on se disait dans le podcast précédent mais, effectivement il y a énormément de clés pour comprendre son corps et ça permet aussi du coup de bien vivre sa sexualité. Ça, ce sont des choses importantes et qui vont de pair, on va pas se mentir, contraception, sexualité, méthodes hormonales, ou naturelles, c’est des choix, voilà, qu’on se pose et c’est des questions qu’on se pose quand on a un partenaire, ou plusieurs. Mais dans tous les cas voilà, c’est des questions qui sont naturelles et qu’on se pose naturellement. On me demande d’ailleurs souvent, quand on m’appelle parfois parce que maintenant on a une deuxième génération, c’est assez marrant de voir, on a des utilisatrices, voilà, qui arrivent, et elles qui sont plutôt en période de ménopause et qui souhaitent acheter le dispositif pour leur fille justement, et qui souhaitent épargner à leurs filles, comme elles disent, tout ce qui peut être hormonal, proposer des alternatives et laisser le choix à leurs filles de choisir mais qui elles, ont utilisé le dispositif et souhaitent en tous les cas pouvoir en parler et communiquer. Et qui nous appellent en disant « Voilà, ma fille est menstruée, elle est encore jeune, elle a 17 ans, elle a 20 ans elle a voilà… Est-ce que c’est adapté parce que… ». Et c’est vrai que cette question de l’âge revient souvent, » Est-ce que c’est compliqué d’utiliser une méthode naturelle quand on est jeune? Est-ce que c’est moins adapté parce qu’on est jeune? ». Finalement, je ne suis pas sûre, moi je pense que c’est le meilleur moment pour découvrir sa sexualité, donc c’est ok. Et il faut juste avoir en tête effectivement qu’il y a quelques règles d’or, parce que on a souvent l’image, c’est vrai que par exemple, une des règles pour utiliser le moniteur, ça paraît tout bête mais comme il observe des températures, évidemment si on est malade, qu’on a 40 de fièvre, c’est pas la température du corps qui va parler, c’est la température de la maladie donc… Évidemment qu’il y a des jours où on saute sa température, et c’est bon aussi, il n’y a pas de souci, il ne faut pas s’en inquiéter. Le moniteur, il est intelligent, il va quand même réussir à observer le cycle. Ce n’est pas parce qu’il manque une température que ça ne va pas. Et de la même façon, pour les jeunes, l’argument qui revient souvent c’est: « Il ne faut pas trop picoler, voilà, si on fait une soirée arrosée le lendemain, on déconseille de prendre la température parce que », et ça c’est, je suis sûr que toutes les personnes qui ont déjà un peu bu pourront le constater mais effectivement, la température du corps augmente aussi quand on boit de l’alcool. Et le lendemain, ben la température c’est aussi celle de l’alcool. Mais c’est de la même façon que quand on est malade, on saute une prise de température, ben c’est aussi adapté et il n’y a pas de souci. Il y a un peu cette idée des jeunes qui consomment beaucoup d’alcool ou un peu trop pour pouvoir utiliser la méthode, qui est à mon sens assez fausse, puisqu’on a de très jeunes utilisatrices qui sont très responsables et pour lesquelles c’est important d’avoir une méthode naturelle. C’est très important ça chez les jeunes d’ailleurs, qui utilisent maintenant « Lady-comp », il y a vraiment ce côté de « Voilà, moi je veux quelque chose de naturel, je ne veux pas être sous hormone, je veux du bio dans mon assiette, je veux du bio dans ma fertilité et dans ma sexualité ». Et, qui se retrouve du coup dans « Lady-Comp » et qui joue le jeu hyper sérieusement. C’est à dire que, voilà il peut y avoir un sursaut de prise de température et c’est ok et elles le savent, et elles arrivent maintenant à bien vivre ça. Donc c’est vrai qu’au niveau de l’âge, c’est aussi des éléments à avoir en tête, pas avoir cette image.
• Olivier Mageren: [00:22:39] Oui, c’est très chouette. Merci de ce partage. Ce qui est très chouette, comme tu disais dans le podcast précédent, le corps parle à travers les menstruations et le dispositif permet d’être beaucoup plus intime pour décoder davantage et d’avoir un allié qui nous guide, un peu comme une boussole, et que le cycle parle de notre état de santé. S’il y a du stress, s’il y a de la fatigue ou s’il y a… Enfin des choses comme ça qui sont de l’ordre de la vie quotidienne et psychologique, qui vont se voir, qui vont avoir un impact, sur la rythmicité du cycle. Et ça, c’est passionnant aussi.
• Julie Toubiana: [00:23:09] Oui, et il y a plein d’exemples qu’on pourrait donner pour que ce soit d’ailleurs assez parlant. C’est vrai que, par exemple. Je vais essayer de prendre des exemples concrets, comme ça, ça fera peut-être écho et ça permettra aux gens de visualiser mais… Voilà, moi je vais à la salle de sport, ça m’est arrivé souvent de croiser des toute nouvelle qui débarque à la salle, qui s’y mettent à fond. Alors je fais un sport un peu intense moi, je pratique la boxe anglaise, donc c’est vrai que c’est un peu spécial. Mais c’est vrai qu’on a des nouvelles qui débarquent, et quand on discute entre filles dans les vestiaires, voilà qu’on parle de tout ça, de nos vies, de voilà des rencontres qu’on fait, il y a aussi ce sujet-là qui revient parfois, et ça m’est arrivé de croiser plusieurs fois des femmes qui me disent « Par contre, je ne comprends pas, j’ai pas eu mes règles ce mois-ci, du coup je me suis inquiétée ». Et qui pensent jamais à mettre le doigt justement sur le fait qu’elles se mettent à pratiquer une activité sportive, alors que ça aussi c’est aussi un facteur qui joue pour le coup et qui peut retarder l’ovulation, la différer, sans que ce soit un problème de santé particulier, sans qu’il faille nécessairement paniquer et consulter. Voilà, c’est un exemple que je trouve assez concret et assez parlant et que je croise pour le coup assez souvent. C’est une salle qui est assez ouverte, donc il y a beaucoup de gens qui viennent et beaucoup de nouvelles, donc voilà. Ou alors, même pour prendre mon exemple personnel, je suis en plein déménagement ben en ce moment, et c’est un déménagement, J’en peux plus, il dure sur plusieurs mois. Et quand j’ai commencé le gros du déménagement justement, j’ai dû ralentir parce que, ben de moi-même j’ai vu, j’ai eu un cycle qui a été beaucoup plus long parce que j’avais décalé mon ovulation avec le stress du déménagement, la préparation des cartons tout en gérant l’école, mon fils, le travail, le quotidien. Je me suis moi-même rallongée mon cycle, enfin je dis moi-même comme si j’étais coupable, je suis coupable de rien, c’est la vie et c’est comme ça et c’est ok, il ne faut pas culpabiliser là-dessus. Mais c’est vrai que, en fait c’est tout à fait normal, et c’est même un signe de bonne santé, ça veut dire que le corps il priorise normalement. Et le corps il est incroyable, moi je trouve ça magnifique, vraiment, c’est magique quand on y pense, c’est à dire que le corps se dit « Ok, là il se passe trop de choses, je ne serai pas capable de gérer correctement et d’accueillir l’arrivée d’un bébé sereinement, de permettre le bon développement d’une grossesse ». Et donc il se dit « Ok, on prend notre temps et on décale un peu le projet bébé ». Et c’est en fait tout simplement ce que le corps fait, il reporte l’ovulation et ça se passe bien, tout va bien et tout reprend. Et après, ouais c’est vrai que j’ai l’habitude mais c’est vrai qu’au bout d’une semaine je voyais toujours pas mon ovulation sur mon moniteur, ça m’a fait tilt et je me suis dit oh faut que tu redescendes! Et je me suis réorganisée des cycles de sommeil, j’ai ralenti, et hop, tout est rentré dans l’ordre. C’est magique le corps, c’est incroyable, et le cycle menstruel a tellement de choses à nous dire, c’est vraiment, faut s’écouter.
• Olivier Mageren: [00:25:36] Le corps est magnifiquement intelligent, c’est vraiment beau à entendre comme, quand on est intimement connecté à, on fait le lien entre ce qui se passe dans notre vie et ce qui se passe dans le cycle menstruel. Et que c’est beaucoup plus vivant que ça n’y parait en fait, c’est pas statique, c’est pas figé, c’est pas établi, c’est pas: c’est bon ou mauvais, non, c’est vraiment dynamique. Et si on néglige pas les signes qu’on y observe, on se rend compte qu’il y a une cohérence en fait, et que le corps exprime une intelligence, c’est vraiment chouette vraiment d’en parler. Parce que parfois on peut l’expérimenter sans avoir fait le lien qui s’y trouve en fait, c’est quand on fait le lien que c’est passionnant aussi de se dire « Ah mais en fait c’est ça qui est en train de se passer ». Et oui mon cycle est impacté et peut-être pour chaque femme de manière un petit peu différente, avec des sensibilités ou des nuances un peu différentes, mais que l’ovulation peut être retardée en fonction de ce qui se passe dans notre vie en fait, et que tout va bien.
• Julie Toubiana: [00:26:22] Moi je trouve que c’est vraiment magnifique et « Lady-comp » c’est souvent la porte d’entrée, c’est-à-dire que: on l’utilise pour savoir chaque matin, pour la journée, si on est fertile ou pas, on a un code couleur et c’est… « Lady-comp » j’ai souvent envie de dire c’est simple comme un code couleur: rouge, vert, voilà, c’est fait en quelques secondes le matin c’est plié. Et après la deuxième porte d’entrée, effectivement c’est l’observation du cycle et ça, c’est vraiment incroyable de pouvoir se dire que le corps nous parle, qu’il envoie des messages et qu’il témoigne de la bonne santé ou au contraire du besoin de se reposer par exemple, comme c’était mon cas dans l’exemple d’avant. Et je trouve que le livre, à ce titre-là de Pétra, est un très bon complément quand, voilà, on se sent apte à sauter le pas, qu’on se dit « Je veux en savoir plus sur mon cycle ». Et on prend tout, et il est très bien illustré en plus de ça donc, que ce soit sur les organes génitaux ou, avec les graphiques sur les courbes de température par rapport à l’ovulation, toutes ces choses-là, c’est vraiment très accessible, très pédagogique. Il ne faut pas s’imaginer quelque chose de technique, c’est un livre très fin, écrit très gros, qui fait une centaine de pages, qui est hyper accessible. Je pense qu’on peut le lire en ayant quinze ans et il reste accessible, il n’y a pas de problème là-dessus. Et il permet de comprendre son corps, d’apprendre à l’observer et de se dire que: il y a des pistes qui permettent de se repérer, et de comprendre comment on va aussi, au-delà de la simple, du simple fait d’avoir ses règles.
• Olivier Mageren: [00:27:36] Merci. Et est-ce que, je reviens à l’adolescence et après on parlera de ménopause si tu veux bien, à quel âge c’est approprié de commencer l’usage? Est-ce que dès les premières menstruations, tout de suite? Enfin voilà, imagine que ça commence à onze ans? Est-ce qu’à onze ans il y a déjà des utilisatrices et c’est recommandé ou…? Qu’elles sont un peu les conseils d’expérience, de terrain en fait, par rapport à « Lady-comp »?
• Julie Toubiana: [00:27:56] Déjà, je dirais qu’avant « Lady-comp », il y a la question de la connaissance du corps qu’on peut avoir et, alors je ne sais pas comment ça se passe exactement très précisément en Belgique, mais c’est vrai que pour ce qui est de la France, c’est toujours un peu léger. Et, je dis léger il y en a qui ne seront pas d’accord, ceci dit c’est vrai que c’est assez subjectif, mais c’est vrai qu’on a beaucoup de questions, y compris au service client qui témoigne du fait qu’il y a un manque d’éducation sexuelle. Donc je dirais que moi, avant de se poser la question de « Est-ce que je suis capable d’utiliser le moniteur ou pas? Est-ce que voilà j’ai l’âge d’utiliser le moniteur ou pas? ». Il y a une question qu’on peut poser quand on a douze ans, et qu’on a ses règles, mais qu’on peut aussi poser quand on a 30 ans, qui est la connaissance du cycle de base je veux dire, sans rentrer dans l’observation des températures. C’est vrai qu’on a nous, beaucoup de questions récurrentes, et qui témoignent quand même du fait qu’il y a un manque de connaissances par exemple. On a encore des femmes aujourd’hui qui pensent, et c’est pas grave de le penser, ce qui est grave c’est justement de laisser ces questions-là en suspens, donc il faut poser ces questions-là et c’est 100 % ok, mais on a des couples d’ailleurs qui pensent que la méthode du retrait est une méthode contraceptive. Et c’est une question qui revient, avec des gens qui pensent pense que du coup, les jours de fertilité, on peut simplement se retirer et que ça évite une grossesse. Et aujourd’hui, il faut savoir quand même que la méthode du retrait n’est pas une méthode de contraception. C’est-à-dire que, à partir du moment où il y a un rapport, un jour où on est fertile, sans être protégé, même si il y a retrait au moment de l’éjaculation, ça n’empêche pas qu’il puisse y avoir un risque de grossesse qu’on estime je crois, alors là pour le coup, c’est un peu moins mon terrain mais à hauteur de 30 % je crois, et qui est quand même là, et qui existe donc voilà. Et c’est vrai que moi je dirais qu’avant de se poser la question de « Est-ce que je suis capable d’utiliser le moniteur », il faut déjà se poser la question de « Est-ce que je connais le process? » entre guillemets. C’est une question bête mais comment on fait un bébé? Enfin voilà, c’est, faut se poser cette question-là parce qu’en réalité, si on a besoin de savoir si on est fertile ou pas, c’est parce que il y a la question d’une grossesse, que ce soit en faveur, ou au contraire pour sécuriser un rapport, il y a cette question en suspens qui est celle de la grossesse. Et donc du coup, la question qu’on se pose et qu’il faut se poser, c’est « Est-ce que je connais un peu le process? Est-ce que je sais vraiment un petit peu comment ça marche ou pas? » Voilà, avoir ces connaissances-là de base. Et c’est vrai, bon là pour le coup il n’y a pas trop d’âge pour se poser la question, c’est des choses voilà, le système de reproduction qu’on doit avoir un petit peu en tête a minima je dirais. Une fois qu’on a ces questions-là en tête, qu’on commence à avoir une vie sexuelle active, nous on a des jeunes filles qui ont seize ans, qui commencent d’utiliser le moniteur, et pour lesquelles ça se passe très bien, c’est ok aussi. Moi, si je prends mon cas, j’ai été menstruée à l’âge de onze ans, ce qui est quand même très tôt, on va pas se mentir. Mais je ne suis pas sûre qu’à onze ans, ben de toute façon en réalité, exactement ce que je viens de dire, ça je ne suis pas sûre qu’à onze ans j’aurais été capable d’utiliser le moniteur. Donc déjà je n’avais pas de rapport donc la question, la nécessité ne se posait pas. Mais en réalité, j’ignorais encore beaucoup de choses du système de reproduction tout simplement, donc effectivement je dirais qu’il faut commencer par le B.A.BA et savoir déjà un petit peu comment ça fonctionne.
• Olivier Mageren: [00:30:58] Oui, merci. J’imaginais ça surtout par rapport à la rencontre de soi, à écouter les signes, à les décoder, à être intime et connaître son corps. Parce que, avant toute chose, c’est connaître comment on fonctionne et que c’est une porte d’entrée de se documenter, d’en parler, de questionner, d’observer quand on a des observations. Parce que finalement, les menstruations, ben ok c’est quelques jours par mois, mais en fait, on a des signaux pendant tout le mois en fait. Il y a aussi, comme tu dis, parfois des pertes blanches où… Enfin Il y a différentes manières, de signes, qui sont visibles pendant toute la durée du cycle potentiellement mais, je trouve que c’est intéressant, voilà, de se dire qu’on se sent prêt. Il y a des outils, il y a des livres, il y a des dispositifs médicaux et que, en fait on peut gagner en autonomie, en souveraineté, en connaissance de soi quand on le décide en fait, les outils sont là. Et je voulais parler un peu de la ménopause. Qu’est-ce que tu peux en dire actuellement par rapport à l’usage du dispositif, ou même de ce que vous observez en ce moment de vie?
• Julie Toubiana: [00:31:52] La ménopause je dirais que c’est une période où c’est aussi intéressant d’utiliser le moniteur, mais pour d’autres raisons. C’est à dire que ça va accompagner la compréhension et le suivi, l’évolution de la ménopause. C’est à dire que c’est pas du jour au lendemain on est ménopausée, ça ne se passe pas comme ça dans le corps de la femme. La femme, elle va être en pré-ménopause, ça va durer un long moment parfois. Et puis on considère qu’on est ménopausée quand on fait une année sans menstruations, à peu près. Et c’est vrai que c’est un long processus pendant lequel, y compris il y a beaucoup de changements hormonaux. Le moniteur « Lady-comp », il l’accompagne, lui, dans cette période parce qu’il va permettre justement de un petit peu, d’observer, plus en détail, et avec plus de précision aussi. Et comme justement on a beaucoup de chamboulements hormonaux pendant cette période, c’est possible que la présence par exemple de glaire cervicale, donc le mucus, les pertes blanches qu’on peut observer, elle ne va pas évoluer de la même façon. Et donc c’est possible qu’autour de l’ovulation on ait une ovulation, mais pas avec le même niveau de sécrétion de pertes blanches et don de glaire cervicale qu’auparavant. Du coup, l’observation elle est un petit peu plus compliqué. C’est vrai que c’est pas évident et qu’on a, y compris parmi nos utilisatrices, beaucoup de naturopathe, de sage-femme, de… Voilà tout un tas de corps de métier qui ont l’habitude d’observer leurs cycles, parce qu’ils le font dans un cadre professionnel, qu’ils le font depuis des années, qu’ils sont formés à ça. Et qui, dans cette période justement, pour certaines, préfèrent alors qu’elles n’ont pas forcément utilisé avant, s’en remettre au moniteur « Lady-comp » parce que : elles savent qu’elles peuvent plus 100 % se fier à l’observation de leur corps parce qu’il est en évolution, parce qu’il est en changement, parce que c’est la vie et que c’est normal. Et ça aussi, ça fait peur, il faut l’accepter c’est pas grave, c’est pas un signe de mauvaise santé, ça fait partie des différentes étapes encore une fois, le corps féminin il a besoin de se sentir capable d’accueillir une grossesse, donc il évolue aussi avec ça. Et donc dans cette période-là, et bien, il va évoluer aussi, il va changer aussi et les signes qu’ils vont envoyer ne seront pas les mêmes. Donc si on se fie exclusivement à ces observations, ben c’est un peu moins fiable. Le moniteur il va permettre justement d’accompagner, de se repérer, de voir qu’on a des cycles qui varient, voilà, on est plus sur la même régularité. Les cycles peuvent se raccourcir, ils peuvent parfois s’allonger, ça dépend là aussi un petit peu des femmes. Et donc il va permettre de suivre un petit peu avec précision pendant cette période de transition. C’est sûr que le moniteur, son mode au moniteur c’est « Pas de prise de risque ». C’est à dire que, pour éviter un risque, il préférera toujours indiquer un jour comme étant fertile plutôt que n’étant pas fertile, c’est à dire que, lui c’est mesures de sécurité jusqu’au bout… Et donc il va maintenir le fait de dire rouge si jamais il y a le moindre doute, il va sécuriser et mettre du rouge. Donc c’est possible que quand on utilise depuis des années, quand on arrive dans cette période de transition vers la ménopause, il mette plus de jours rouges qu’auparavant pour sécuriser et accompagner correctement l’utilisatrice dans cette phase transitoire.
• Olivier Mageren: [00:34:41] Merci beaucoup. Avant de clôturer le podcast, est-ce que tu aurais envie de partager quelque chose d’autre, de transmettre un message par rapport à « Lady-comp », aux livres, aux dispositifs, que sais-je?
• Julie Toubiana: [00:34:51] J’invite moi déjà assez largement à découvrir le livre, dans un premier temps. C’est vrai que se lancer, passer le cap, souvent, la plupart des femmes utilisent des méthodes hormonales et c’est ok aussi. L’important c’est d’avoir une méthode avec laquelle on se sente bien, mais de la choisir du coup cette méthode, en sachant qu’il en existe tout un tas et parmi ce panel de choisir celle qui nous convient. Moi j’invite à se pencher peut-être dans un premier temps sur l’ouvrage de Petra, on peut le retrouver donc sur « Lady-Comp » point fr parce que ça apporte déjà tout un tas de réponses et c’est une bonne porte d’entrée, y compris quand on s’interroge sur les méthodes naturelles. Il faut savoir à quoi s’attendre pour pouvoir observer son sexe, ce à quoi on peut s’intéresser plus en détail. Et ensuite, passer le cap des méthodes naturelles, si vous souhaitez le faire, si vous hésitez à le faire, déjà vous pouvez nous contacter on répond au téléphone, on est à l’écoute, on sert à ça, on échange et c’est toujours bien de pouvoir en discuter, et d’avoir une écoute. Parlez-en autour de vous, vous avez peut-être des gens, c’est de plus en plus répandu aujourd’hui les méthodes naturelles donc parlez-en autour de vous. Vous avez peut-être des proches qui ont déjà utilisé, qui ont déjà connu ou qui connaissent quelqu’un voilà. Parlez-en, y compris au corps médical qui vous entoure, et là sachez que ça arrive de ne pas toujours être bien accueillie, alors je dis ça parce que moi j’en ai un peu fait les frais, c’est-à-dire que, je ne vais pas refaire le podcast précédent parce qu’on l’a déjà fait, mais moi pour des raisons de santé, j’ai eu beaucoup de problèmes de santé avec la pilule et pour autant on me laissait sous pilule. Je suis même tombée enceinte sous pilule. Quand j’ai dit que je voulais arrêter la pilule pour une méthode naturelle, les médecins ne comprenaient pas. Alors que je faisais des accidents thrombotiques à répétition, j’avais une grossesse, malgré tout ils ne comprenaient pas. Et donc c’est ok, parfois voilà on a des médecins, il ne faut pas oublier que eux aussi ils ont leur formation, eux aussi ils ne sont pas forcément formés à toutes les méthodes non plus et c’est… Vous pouvez d’ailleurs dire à vos médecins de nous appeler, on prend le temps de se renseigner, on prend le temps d’en discuter avec eux, il n’y a pas de souci aussi, n’hésitez pas. Et puis vous pouvez aussi consulter d’autres professionnels, c’est autorisé en fait d’avoir différents avis aussi et de se tourner vers une sage-femme, vers un autre médecin, d’aller voir, en général les naturopathes sont plutôt ouverts à ce genre de méthodes, donc voilà. Renseignez-vous, discutez-en, prenez le temps de nous appeler si vous en avez besoin mais, voilà il n’y a pas de mauvaises questions que vous pouvez vous poser, y compris sur votre sexualité plus largement, au-delà du dispositif « Lady-comp », il n’y a pas de question bête, le tout c’est de poser des questions, de savoir comment fonctionne le corps, d’être à l’écoute de son corps et d’avancer pour bien vivre sa fertilité et sa sexualité.
• Olivier Mageren: [00:37:07] Merci beaucoup. Merci Julie pour ce moment que tu nous as offert, c’est des moments précieux. J’espère que ça vous aura plu et on va clôturer ce podcast comme à notre habitude avec une gratitude. Alors peu importe le domaine de ta vie, si tu le souhaites, l’opportunité de reconnaître une gratitude qui vit en toi en ce moment.
• Julie Toubiana: [00:37:25] Merci, merci pour l’invitation, merci de me donner l’occasion de partager tout ça. C’est vrai que pour moi c’est quelque chose qui me tient à cœur et je crois que, du coup, ma gratitude ça va être ça. Je suis reconnaissante de pouvoir partager sur une méthode qui, moi, a littéralement changé ma vie, je peux le dire aujourd’hui. Parce que je n’ai plus de problème de santé important grâce à cette méthode, grâce au fait d’être passée en fait à une méthode naturelle. Et cette méthode m’a permis de sauter le cap,. Donc je suis très reconnaissante. Et je suis reconnaissante aujourd’hui dans le cadre de mon travail, parce que ça me donne l’occasion de parler avec des tas de femmes et de les accompagner dans ce processus de passage à une méthode plus naturelle, d’accompagner des femmes qui sont en projet bébé aussi parfois, on a des messages de bébé « Lady-comp » parfois, et c’est super aussi, et ça fait super plaisir. On aime recevoir, envoyez-nous si c’est votre cas, on adore recevoir ce genre de message, ça fait vraiment plaisir! Et puis c’est un métier que j’ai 100 % choisi puisque j’ai découvert, moi j’ai d’abord été utilisatrice avant de travailler avec « Lady-comp », je suis reconnaissante de pouvoir travailler avec une enseigne, une marque, un dispositif dont je partage pleinement les valeurs. Ça, vraiment, c’est quelque chose qui me tient à cœur, et je suis reconnaissante de pouvoir rencontrer plein de professionnels de santé divers et variés, de t’avoir rencontré toi grâce à « Lady-Comp » et ça vraiment, c’est une super rencontre, je suis reconnaissante pour ça aussi.
• Olivier Mageren: [00:38:38] Merci, merci beaucoup. Voilà, et bien on vous laisse avec plein d’amour, on se donne rendez-vous dans le prochain épisode. Vous pouvez aussi nous envoyer des messages sur le répondeur Vodio, le répondeur vocal. Donc à la fois vous pouvez envoyer un message email, un texto par WhatsApp, nos coordonnées sont disponibles, mais le répondeur Vodio c’est vraiment très, très, chouette. Vous pouvez nous envoyer un petit message qu’on pourra transmettre à Julie, à l’équipe « Lady-comp », ça fait toujours très plaisir d’avoir du retour en fait, à n’importe quel instant, un podcast est enregistré comme ça en studio et puis il est monté et puis il y a toute… La notion du temps est très particulière, et d’avoir du retour quand ça se présente pour, peut-être l’auditeur, l’auditrice, on n’y pense pas toujours, parce qu’on écoute un podcast un peu dans la voiture, dans les transports en commun, en marchant, quand on fait une pause, ou en travaillant, en faisant la vaisselle, que sais-je, ou en cuisinant. Et prendre le temps de parfois faire un petit feedback, c’est tellement plaisant donc voilà, je le souligne. Et aussi, il y a la possibilité d’aider le « Love Health Center » dans ses créations, il y a possibilité de faire des donations. Et donc si ça vous intéresse, vous pouvez aussi nous envoyer un email et on vous enverra les coordonnées. Alors le podcast est disponible sur quasiment toutes les plateformes de podcast, toutes celles qu’on a trouvées, donc pour plus de 45 plateformes. D’ailleurs sur le site « Love Health Center point org », slash podcast, et bien on renseigne toutes les plateformes sur lesquelles le podcast sera disponible donc vous pouvez le relayer à vos amis et vos amies. Et le relayer sur les plateformes qu’ils préfèrent, voilà, il y a le lien direct. Il y aura ici un article qui est en lien, qui va compléter le podcast donc je vous invite aussi pour n’importe quel podcast, dont celui-ci, d’aller lire l’article écrit qui accompagne. Et vous pouvez aussi liker les podcasts ou mettre des étoiles selon les plateformes pour justement le rendre plus visible, mentionner qu’il peut être utile pour d’autres, ça va un peu booster au niveau des algorithmes la diffusion en fait du contenu. Donc voilà, on fait un peu appel à l’aide pour relayer ce podcast, merci. Merci Julie
• Julie Toubiana: [00:40:26] Merci.
• Jingle Outro: [00:40:26] Entr’Nous. Entr’Nous, le podcast, pour parler, de sexualité, par vous, avec vous, pour vous.

Le podcast Lady-Comp: