Claudia Kaiser – Nutrition et sexualité! #29

Claudia Kaiser

Claudia Kaiser, Coach en nutrition holistique et fertilité naturelle : le chemin fertile (camino de la fertilidad).

Claudia Kaiser, passionnée et coach en nutrition holistique et fertilité naturelle, vous amène sur un chemin d’exploration des parallèles entre votre manière de vous alimenter et votre sexualité.

Au-dessus comme au-dessous, à l’intérieur comme à l’extérieur. Ce qui se passent dans les différents domaines de notre vie n’existe pas isolé du tout que nous sommes. Tout est alimenté par la même mentalité, qui peut être plus au moins « fertile ». 

C’est passionnant de faire des liens pour mieux se connaître et pour comprendre comment tout ce qu’on fait à un sens dans la totalité de notre Être – même ces choses qu’on aimerait changer ou arrêter. Dès lors, on peut arrêter de lutter contre nos « soucis » avec l’alimentation, le corps ou la sexualité, et plutôt adopter un regard de compassion et de curiosité sur comment ils nous servent à évoluer.

Dans ce podcast, Claudia Kaiser vous explique de plusieurs façons comment ce que vous mangez impacte de manière directe ou indirecte votre sexualité – et puis à l’inverse, comment votre sexualité influence vos choix alimentaires pour créer exactement cette réalité physiologique qui répond à vos besoins plus profonds (ce qui est dans la plupart des cas inconscient).

On pourrait certes parler des aliments aphrodisiaques. Mais allons bien au-delà. Ecoutez les partages de Claudia comme autant de potentiels pistes de réflexion pour mieux vous nourrir dans tous les sens du terme. Et pour éviter des mécanismes nocifs de compensation et de substitution entre l’alimentation et la sexualité.

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Séquençage du podcast de Claudia Kaiser :

  • 00:20 Introduction et présentation de Claudia Kaiser
  • 00:34 Il y a des oiseaux derrière toi ?
  • 00:57 Quel est ton intention aujourd’hui en participant à ce podcast ?
  • 01:45 Quelle est ta vision actuelle de la sexualité ?
  • 02:54 Est-ce que tu pourrais nous partager, à travers ton parcours, ce qui t’amène à t’intéresser à cette thématique ?
  • 06:14 Se baser sur ce qui fait écho en nous; un lien aussi avec le slow sex
  • 08:22 Comment l’alimentation a une influence sur notre sexualité
  • 12:56 La proposition de Claudia : 2 chemins d’éveil et d’apprentissage
  • 14:08 Le rôle de l’inconscient, les peurs, notion d’excès
  • 18:49 Un regard nouveau, éclairé, renouvelé sur soi et sur sa nutrition : l’un des fondements
  • 19:20 Le système digestif et l’intestin : le second cerveau ! Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose qui te tient vraiment à cœur ?
  • 20:15 La prise de conscience comme élément-clef
  • 22:26 Un appel à chacun à être dans sa souveraineté, dans sa propre puissance et dès qu’on fait un pas, on en fait 10 à la fois !
  • 23:10 Bien observer quels sont les aliments que j’évite et quels sont les aliments qui m’attirent…
  • 23:43 Aurais-tu un conseil supplémentaire, ou un sujet que tu aurais envie de couvrir ?
  • 24:29 Notre rapport à la sensualité et à qui on est fondamentalement, notre rapport à la rencontre !
  • 25:21 Sur le site de Claudia, des outils et un plan alimentaire de base gratuit ! La possibilité de se faire accompagner.
  • 25:57 Tu utilises souvent le mot fertile…
  • 27:02 Est-ce que tu aurais un outil, par rapport à la sexualité, qui t’a aidé, que tu aurais envie de transmettre aux gens ? Quel serait ton conseil ?
  • 28:05 Le tantra, une philosophie qui n’est pas sexuelle à la base mais qui est très connue en Occident.
  • 28:44 Est-ce que tu voudrais proposer un mot de la fin pour clôturer ce beau podcast ?

Liens bonus de Claudia :

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Transcription des échanges entre Claudia Kaiser & Olivier Mageren, animateur du podcast “Entr’Nous”:

Grâce à vos dons nous pouvons, chaque fois que nous en aurons les ressources (et cela reste une volonté), proposer une version écrite aux personnes souffrant de surdité ou de difficultés d’audition. Dans cette transcription vous retrouverez également un séquençage plus précis et complet de l’épisode. Merci !

  • 00:00 Générique d’intro sur tapis musical : « Entr’Nous (voix féminine Katalin) ; Entr’Nous (voix masculine Olivier), le podcast (Katalin) pour parler (voix masculine Michel) de sexualité (Olivier) par vous (Michel), avec vous (Olivier), pour vous (Katalin) » 
  • 00:20 Olivier :Bienvenue dans le 29e podcast podcast « Entr’nous », le podcast du « Love Health Center » : le premier Centre européen dédié au bien-être et à la sexualité. Alors aujourd’hui on a l’honneur d’accueillir Claudia, bonjour Claudia.
  • 00:33 Claudia Kaiser : Bonjour Olivier
  • 00:34 Olivier : On va parler nutrition et sexualité, un sujet très vaste. Claudia on entend les oiseaux derrière toi, est-ce que tu peux nous dire où tu te trouves dans cet endroit très fertile et nature ?
  • 00:45 Claudia Kaiser: Oui, j’ai choisi aujourd’hui, pour cette occasion, de me rendre dans un endroit qui m’inspire dans la nature pour justement être dans cette énergie fertile et saine dont je parle toujours
  • 00:57 Olivier :  Ma première question, elle est toujours au sujet de l’intention : quel est ton intention aujourd’hui en participant à ce podcast ?
  • 01:03 Claudia Kaiser: C’est avec un grand plaisir, en fait, que je partage aujourd’hui avec vous sur, justement, ce sujet des liens divers entre la nutrition et la sexualité qu’on ne fait pas souvent ! Souvent, c’est juste limité à des aliments aphrodisiaques mais en fait ça va beaucoup plus loin que ça ! Et aujourd’hui mon intention c’est de justement faciliter une prise de conscience, et d’inspirer aussi l’auto-observation de chacun, dans sa vie, pour justement comprendre aussi parfois pourquoi je fais certaines choses, pourquoi je fais certains choix et de peut-être même donner des pistes dans sa propre quête pour une meilleure alimentation ou une meilleure sexualité.
  • 01:45 Olivier : Alors vous comprenez pourquoi on fait un podcast ensemble, entre Claudia et le « Love Health Center » ; parce que voilà notre intention est d’ouvrir des pistes de réflexion, ouvrir la conscience aussi. Offrir des informations et des conseils, tout cela aussi dans un état de non-jugement et en respectant les choix et les habitudes de chacun, que ça soit au niveau alimentaire, que sexuel finalement… et donc, on est vraiment très ravi de faire ce podcast. On avait voulu faire un atelier, il y a déjà 2 ans, mais bon, suite à la COVID on n’a pas pu le faire. Et puis je me demandais quelle est ta vision actuelle de la sexualité ?
  • 02:17 Claudia Kaiser: Mmmm, pour moi l’énergie sexuelle c’est vraiment la source de notre pouvoir personnel, en fait. Pour moi, c’est toute la même énergie : l’énergie sexuelle, l’énergie vitale, l’énergie créative, l’énergie fertile et donc c’est presque une responsabilité d’en prendre soin; pas que pour le plaisir disons, mais aussi pour justement sa santé, son bien-être et pour être le meilleur que l’on puisse être dans ce monde, pour vraiment donner tout ce qu’on a pas donné. Donc, pour moi c’est ça, c’est une énergie qui s’exprime en tout, en tout ce que je fais, ce que je suis.
  • 02:54 Olivier : Merci. C’est vrai que la sexualité ça touche réellement à cette énergie vitale qui est en nous, en chacun de nous. Cette énergie qui est libre, qui est très instinctive, qui parle d’elle-même, qui est passionnante, qui intéresse beaucoup de gens à raison. Et à travers ce podcast sur la nutrition on va effectivement comprendre probablement davantage de pistes de réflexion. Pourquoi cette vitalité est tellement en lien avec la sexualité et la nutrition. Est-ce que tu pourrais nous partager, à travers ton parcours, ce qui t’amène à t’intéresser à cette thématique ? A la fois la nutrition, et puis finalement à créer un podcast sur “nutrition et sexualité” ?
  • 03:29 Claudia Kaiser : Oui, évidemment. C’est très lié à mon propre parcours. Donc quand j’étais ado, j’ai fait un trouble alimentaire. J’étais presque anorexique, disons, j’étais très obsessionnelle au sujet de la nourriture, les calories, les graisses. Ce trouble alimentaire, cette anorexie, a fait que j’ai souffert au niveau physique. Beaucoup aussi, justement, de déséquilibres hormonaux, de fatigues, une perte de féminité, finalement des douleurs menstruelles, des genoux… J’ai même perdu 2 grossesses. Donc tout ça, quand même, est très en lien avec la sexualité et comme je vais l’expliquer, un peu plus tard, finalement c’est une manière inconsciente de se protéger justement de certaines peurs qui sont là; liées justement à la sexualité, à l’intimité, à la féminité etc… Et qui font que, inconsciemment, on se produit certaines conditions dans le corps, qui nous servent finalement à ça. Au fur et à mesure que j’ai appris et que je me suis soignée, ça devenait plutôt un cycle vertueux. Le mieux que je m’alimentais et le plus d’ouverture j’expérimentais aussi pour d’autres sources de nutrition disons. Et le plus ça alimentait la confiance en moi, et au plus j’étais en paix avec mon corps… et alors je m’alimentais encore mieux. Finalement tout ce qui, au début, dans cette mentalité de manques, nous amène vers un cycle vicieux, finalement ça peut aussi se transformer. Et donc, pour ça, je suis tellement pour un regard holistique sur nos symptômes et aussi nos coutumes alimentaires. Et ça m’a pris beaucoup d’années pour m’en sortir et sur ces chemins j’ai appris sur tous ces facteurs qui y jouent un rôle. Donc, oui, des facteurs, entre autre aussi, liés à justement : la féminité, la sexualité et tout ça. Là, aujourd’hui, je veux partager quelques-uns de ces apprentissages que j’ai fait moi-même, qui m’ont permis finalement aussi de retrouver ce chemin de fertilité dont je parle toujours. Ce qui est en fait le nom maintenant de mon site web le : « camino de la fertilidad » en l’espagnol. Parce que justement on vit souvent dans une énergie de manque et de peur, ça va se traduire dans notre relation avec le corps, avec l’alimentation, mais évidemment aussi avec notre relation avec les autres personnes et dans la sexualité. C’est de là que vient ma passion de faire comprendre aux gens. Tout ça est lié et que vous ne vous contentiez pas de juste regarder à la surface mais d’aller un peu plus en profondeur. Parce que tous ces soucis, dont on souffre disons, au niveau physique, psychologique, finalement peuvent nous amener vraiment à des trésors, comme je dis toujours, de trouver vraiment des choses très précieuses qui vont nous aider beaucoup dans notre développement personnel.
  • 06:14 Olivier :  Merci. C’est vrai que chacun a effectivement sa propre histoire de vie et à un moment, il y a des déclics qui se passent ; il y a un avant, un après. Pour ta part, effectivement, tu as vécu un certain extrême par rapport à ta relation à la nutrition qui t’a amenée à faire beaucoup de prises de conscience. Tant sur la qualité de la nourriture, que sur l’impact hormonal, que sur ton comportement dans tes relations. Et c’est ce qui est magnifique, c’est un peu un message que j’ai aussi à transmettre, c’est que souvent les difficultés les plus fortes dans la vie nous poussent à nous éveiller, à rencontrer des gens, à ouvrir notre esprit pour finalement passer d’un monde, comme tu dis, basé sur le manque, la peur, le devoir ou bien les obligations, les normes où finalement le plaisir et la joie sont peu présentes… ou secondaires et que des comportements parfois compensateurs ou dénaturés apparaissent… et c’est un peu dommage. Alors que chaque expérience, aussi intense soit elle, est une source vraiment d’épanouissement en fait, quand on se permet d’aller vraiment comme tu dis, en profondeur, plutôt que de rester avec le problème en surface mais d’aller voir ce que ça nous permet de comprendre. Et aussi, ce que je voulais dire, c’est que j’invite chacun à faire ses propres expériences personnelles en fait ! De se baser sur ce qui fait écho en lui-même, dans tout ce que tu vas partager pendant ce podcast, d’écouter ce qui paraît juste. D’écouter votre intuition, d’oser expérimenter où penser autrement et voir ce que ça vous apporte tout simplement, de partir de vous-même. Alors ce qui est aussi amusant, dans le partage que tu fais, c’est qu’on peut tout de suite faire des liens avec le slow sexe. Parfois les gens me demandent mais c’est quoi le slow sexe et ça résonne avec tout ce que tu dis : le slow sexe est venu, historiquement, ça semble être arrivé juste après le mouvement slow food qui a émergé dans les années nonante en Italie (si je ne me trompe pas) et puis le mot slow sexe est vraiment devenu très populaire après ça. Mais c’est basé sur les mêmes valeurs, donc comme tu disais mettre de la conscience sur le choix, sur le type d’aliment, sur la manière dont on va le manger, avec qui, comment, qu’est notre relation à la nourriture et à l’autre et à l’écosystème… Et donc cette prise de conscience, c’est tout simple, voilà un autre conseil aux auditeurs et auditrices : c’est lisez des livres et des contenus, des articles sur le slow food et vous considérez que c’est la thématique “sexo” et vous allez trouver plein d’outils et de manières simples d’être autonomes et de faire des expériences par vous-même. Voilà, une petite parenthèse.
  • 08:22 Claudia Kaiser : Oui, c’est tout à fait vrai. Après on va entrer un peu plus dans ce parallélisme disons, entre les différents domaines et c’est toute la même conscience à la base. Mais d’abord je veux un peu partager les différentes manières de comment justement l’alimentation influence notre sexualité et à l’inverse aussi comment notre sexualité influence nos choix alimentaires. Parce que c’est important d’avoir ces prises de conscience pour mieux pouvoir faire des choix. Finalement la conscience, et les connaissances aussi, ça nous donne le pouvoir de faire des meilleurs choix. Je voulais commencer en vous partageant comment justement l’alimentation ou la manière dont on s’alimente, influence notre sexualité. C’est un peu ce qu’on dit dans « tu es ce que tu manges ». Il y a vraiment beaucoup de manières pour comprendre comment ça se passe, mais pour mentionner les principales : d’abord, évidemment, il y a les nutriments qui sont contenus dans les aliments qu’on mange pour le plaisir mais aussi pour fournir au corps tout ce dont il a besoin (les protéines, les graisses, les vitamines, les minéraux etc). Le corps, justement, s’il n’y a pas en abondance tous ces nutriments, il ne peut pas fonctionner de façon optimale et donc ça inclut évidemment aussi les fonctions sexuelles. Il a besoin de certains ingrédients pour produire certaines hormones, certaines enzymes, certains neurotransmetteurs qui après nous permettent d’avoir une expérience sexuelle satisfaisante. Qu’on soit capable de s’exciter, qu’on puisse avoir une érection ou avoir une lubrification abondante ou avoir un orgasme… tout ça dépend, en fait, des nutriments finalement. De là, s’il y a des carences déjà, ça peut causer un problème. Et c’est souvent, justement, les nutriments qui se trouve dans les produits animaux qui, aujourd’hui, malheureusement, sont démonisés ; et manquent… surtout aux femmes qui ont tendance au véganisme, végétarisme. Et tout ça sans jugement, tout le monde a des besoins individuels et pour beaucoup de gens ça fonctionne très bien mais pour d’autres moins… et c’est très intéressant aussi de voir ces liens avec le chakra, par exemple le premier chakra lié à la sexualité et en même temps aussi à nos instincts animaux. Et donc c’est quand même intéressant de voir que beaucoup de ces nutriments dont le corps a besoin sont fournis, justement, par des produits animaux aussi. Ça sera juste comme une information intéressante. Après il y a toute cette question de glycémie : ça veut dire le taux de sucre dans notre sang, qui est hyper important, vous savez peut être que si vous mangez des sucres rapides que ça va monter très vite le sucre dans le sang et après on peut aussi tomber assez vite à nouveau dans une hypoglycémie et donc ressentir avoir faim, être irrité ou avoir froid. Tout ça, évidemment, peut influencer d’une manière indirecte la sexualité parce que si j’ai froid, si j’ai faim, si je suis irritée, je ne suis pas vraiment dans un état relax pour profiter bien de ma sexualité. Voilà et puis après, évidemment, il y a tout cet important monde des hormones : les hormones qui régulent tout dans notre corps et qui sont comme un orchestre finalement qui doit être bien harmonisé pour qu’on se sente bien avec soi-même dans son corps ; être de bonne humeur, avoir un poids corporel bien pour nous, pour avoir une bonne digestion, pour avoir des règles indolores etc. Et si je m’alimente mal, si mon corps manque des nutriments ou si je fais beaucoup fluctué mon taux de sucre dans le sang, je cause du stress à mon corps. C’est du stress nutritionnel, ce n’est pas un stress émotionnel lié au travail, à la base, mais c’est nutritionnel. Pour le corps c’est la même chose, il va produire des hormones de stress. Mais qu’est ce qui se passe si je produis des hormones de stress qui, dans notre évolution, sont là pour nous sauver la vie, pour que je puisse où lutter, où fuir ? Ben, elles vont supprimer justement les autres hormones : comme l’hormone de la thyroïde, comme les hormones sexuelles. Et tout ça fait que j’ai moins de libido où je commence à développer des crises d’équilibres hormonaux qui, après, me donne des douleurs menstruelles où me font prendre du poids, ou une endométriose ou plein de choses qui peuvent être dues à un déséquilibre hormonal qui font que je ne suis pas dans l’état de bien profiter de ma sexualité.
  • 12:56 Olivier : J’aime bien le fait que tu proposes 2 chemins : à la fois regarder sa propre nutrition et voir l’impact, commencer à prendre du temps pour garder l’impact. Pas nécessairement à court terme mais, en tout cas, à moyen terme sur la sexualité. Et également partir de la sexualité et voir comment ça influence notre nutrition. Que ça soit notre manière de voir la sexualité ou quand on pratique la sexualité et comment on se comporte juste après, par rapport à la nourriture, et quel est notre lien avec ça ? Est-ce que finalement il y’a de la conscience ? Est-ce qu’on compense ? Est-ce qu’on est frustré ? Qu’est-ce que ça appelle ? Mais sans se juger, juste en étant curieux ! J’aime bien ces 2 chemins que tu proposes, qui sont complémentaires, des chemins d’éveil et d’apprentissage, c’est vraiment très beau. Et aussi, ce que tu partages par rapport au fait que, les hormones à l’intérieur du corps doivent fonctionner comme un bel orchestre qui fait une musique harmonieuse et pour cela il faut que chaque instrument, donc chaque hormone, chaque neurotransmetteur, soit à la bonne intensité, au bon moment et qu’on entende tous les instruments, toutes les hormones. S’il y a un excès d’un, on n’entend pas l’autre. Et évidemment on perd toute la musicalité et l’équilibre du corps qui nous prédispose, plus ou moins bien, à avoir une relation avec l’autre agréable, mais aussi une relation sexuelle qui puisse être à son potentiel, tel qu’on le désire. C’est très beau, c’est inspirant.
  • 14:08 Claudia Kaiser : Oui, effectivement ça ne touche pas que la sexualité bien sûr, ça touche toute ma vie, ça touche ma santé, mon bien être. Là on parle spécifiquement des liens avec la sexualité mais c’est très clair que si j’ai des déséquilibres hormonaux ça va au-delà de ma sexualité, ça affecte tout mon être et oui, comment on va voir dans la 2e partie, c’est aussi quelque chose inconsciemment cherché. Mais avant d’entrer dans ce sujet-là, je voulais encore mentionner au moins quelques autres manières dont l’alimentation influence la sexualité, juste en prendre conscience. Mais peut-être, même sans entrer beaucoup plus en détail, la santé digestive c’est important, tout le monde sait si j’ai des gaz ou tout autre chose…, je ne suis pas très confortable dans la sexualité non ? Je suis un peu contracté, tout le temps, je suis en tension, je ne me sens pas bien. La flore intestinale dont on parle beaucoup, beaucoup, beaucoup dans la science, ça a son importance pour le cerveau aussi, pour l’humeur, mais aussi pour, par exemple, éviter que j’aie des infections, des candidats etc… Tout ça c’est très, très, important pour une bonne élimination aussi des excès d’hormones. Tout ça dépend finalement du terrain; dont on parle beaucoup … Et de là vient aussi encore les liens avec l’agriculture parce que finalement tout est lié. C’est très, très, important de regarder le terrain et le corps qui est mon terrain. Si je ne suis pas bien avec ce terrain et si je suis en tension et en obsession etc. C’est très clair : comme ça va être difficile aussi de concevoir une semence. Maintenant, de parler aussi de fertilité, mais même de justes concevoir l’autre dans une relation. Et ce que tu as déjà un peu mentionné : ce qui est maintenant la partie très, très, très, intéressante et aussi un peu confrontante quand même ; mais je répète ce n’est pas pour juger rien, c’est juste pour vraiment être curieuse et voir un peu les processus aussi dans l’inconscient. Je dis que, tout ça, on le crée soi-même quand même. Donc c’est dans l’inconscient, si j’ai des soucis inconscients avec mon corps, avec la sexualité, avec le féminin, mais je vais justement faire des choix alimentaires qui manifestent dans mon corps une certaine réalité qui me sert dans ce sens-là. Par exemple : si j’ai une peur inconsciente de la sexualité, du sexe, ou de l’intimité et ça peut être pour une multitude de raisons… Un abus ou peut être juste du conditionnement : on m’a toujours dit que les hommes sont dangereux, où que je dois faire attention à ne pas avoir une grossesse pas souhaitée, ou que je peux prendre une maladie, ou que j’ai eu des expériences douloureuses, peu importe…ça peut avoir un milliard de raisons sur pourquoi j’ai une certaine peur inconsciente (ou peut être quand même un peu conscient, mais souvent ce n’est pas trop conscient) de la sexualité ou de l’intimité. Une peur de rejet, une peur d’abandon, je ne me sens pas assez bien, j’ai des insécurités etc. Donc, ça peut faire que, inconsciemment, je mange d’une certaine manière qui va faire que je perde justement ma libido. Ou que je perde mes formes féminines. Par exemple comme moi je le fais, j’ai perdu beaucoup de poids et donc finalement on perd la libido, mais on perd aussi l’attraction sexuelle pour l’autre. D’autres gens font l’opposé, ils mangent beaucoup pour prendre justement du poids comme une protection. Tout le monde dirait « Ah, mais c’est pas ce que je veux ça ! » et on est constamment contre, « Ah, mais je voudrais perdre du poids » ou « je voudrais prendre du poids » ou « je voudrais… » mais finalement il y a quand même une partie inconsciente qui est très confortable comme ça ! Et c’est là où ça devient intéressant, je peux utiliser cette nourriture pour me confronter, aussi conforter où me punir justement comme un substitut si je ne me permets pas vraiment ce plaisir interdit. D’un côté je les juges mais de l’autre côté, il y a quand même cette envie… je peux avoir une envie folle de chocolat, par exemple. Il y a plein de mécanismes là et malheureusement ça aussi ça devient un cycle vicieux, parce que, le plus que j’évite, disons ou je fais des choix qui font que je ne vais pas avoir une sexualité satisfaisante ça va faire un manque d’énergie vitale. Parce que, comme j’ai dit, c’est toute la même énergie et du plaisir aussi, et je vais encore être plus attirées par le sucre, par le café, par l’alcool… ce qui créé encore plus de stress pour mon corps et supprime encore plus mes hormones etc. Voilà, ou j’évite justement les produits animaux, ou les graisses dont mon corps aurait besoin… Il y a des milliards de manière de comment ça peut s’exprimer et, à nouveau, ce n’est pas pour maintenant dire « aïe, tu fais mal » non, c’est juste pour être curieuse et observer qu’est-ce que je fais, moi et est-ce que je peux trouver là une raison cachée, disons, dont j’étais pas encore conscient avant.
  • 18:49 Olivier : C’est vrai que faire le lien par soi-même, d’avoir un regard nouveau, éclairé, renouvelé, sur soi et sa nutrition, ce rapport à la nutrition, et voir comment ça influence nos relations à notre corps, notre relation à la vie, et puis finalement à la relation et à la sexualité… c’est vraiment un des fondements. Et, comme tu dis, toute la richesse est là, au niveau individuel, de ce que ça nous parle à nous-mêmes, et c’est très, très, beau. J’espère que chacun pourrait déjà créer des liens et faire des prises de conscience, il nous faudrait un atelier de plusieurs jours pour développer l’ensemble des sujets…
  • 19:19 Claudia Kaiser : oui
  • 19:20 Olivier : Il est vrai qu’au niveau fonctionnel, physiologique, par exemple, il y a un lien comme tu disais. La santé du ventre, c’est une évidence. Le ventre, on sait que c’est le 2e cerveau. Il produit de la sérotonine, une hormone de bien-être et de plaisir aussi. Tout le système digestif va influencer la flore intestinale et donc va influencer l’ensemble. Mais aussi qu’il y a toute la flore vaginale, donc il y a énormément de liens à faire. Il y a des liens entre l’alcool et finalement la sérotonine et la testostérone, qui est quand même source de libido pour l’homme. Comme pour la femme, la testostérone est précurseur des œstrogènes donc il y a vraiment… Enfin, il y a trop à dire sur une petite capsule, c’est presque un peu frustrant de ne pas partager l’ensemble des informations qui sont disponibles. Mais l’idée c’est de transmettre des pistes qui sont puissantes, ce ne sont pas nécessairement des solutions et des aspects très techniques, mais surtout l’état d’esprit et les pistes de réflexion. Et dans ce cadre-là, est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose qui te tient vraiment à cœur, que tu as envie de compléter, ton message pour les auditeurs ?
  • 20:15 Claudia Kaiser : Oui, et certainement, c’est aussi très intéressant si par exemple des gens ont des soucis déjà chroniques ; qu’ils n’arrivent juste pas à s’en sortir. Par exemple, perdre du poids, et ils font des diètes et des régimes, et ça fonctionne un petit moment et après ils reprennent… mais pourquoi ? Parce qu’il y a dans l’inconscient quand même encore quelque chose qui est là qui fait que chaque fois on retourne à cet état dont on est confortable, une partie en nous. Et donc il s’agit de mettre la lumière là et ça peut être aussi une peur du féminin, ça peut être un conflit que j’ai avec mon identité sexuelle et que je ne suis pas « mon vrai moi » dans ce sens-là et donc je m’auto-sabote. Il y a plein de différentes possibilités, ce qui est important de comprendre et c’est un peu ce que tu as déjà dit quand tu as parlé du slow sex – slow food : à la base, c’est toute la même conscience. La conscience que je vais amener à mon alimentation, c’est la même conscience que je vais amener à ma sexualité et à mon travail et à tout. Je peux là aussi me questionner juste pour prendre encore plus conscience, je peux observer ma façon de manger. Par exemple, est-ce que je mange vite, ou lentement ? Est-ce que je préfère de la qualité ou de la quantité ? Est-ce que je suis assez présent avec ma nourriture où est ce que je suis plutôt distrait avec mon téléphone ? Est-ce que j’évite certains aliments où est-ce que c’est plutôt inclusif ? Est-ce que je suis détendu, stressé ? Est-ce que je peux confier ou est-ce que j’ai un besoin de contrôle ? Est-ce que je viens de la tête ou du cœur ? Donc tout ça, je peux l’observer dans ma manière de manger. Par exemple, si j’ai toujours mon objectif c’est juste d’avoir le ventre plein ou si je profite vraiment du processus et puis je peux observer ma sexualité, et voir des parallèles. Et parfois ça peut m’aider d’observer mon alimentation pour le voir justement dans ma sexualité et vice versa. Je peux aussi observer mon comportement dans la sexualité pour voir. Là je peux alors faire des prises de conscience intéressantes qui après, aussi, me permettent de transformer. Je peux, par exemple, commencer à manger avec plus de conscience, plus lentement, faire un autre choix d’aliment et normalement ça va aussi, après un temps, se voir dans ma relation sexuelle. Donc tout ça est très, très, lié.
  • 22:26 Olivier : J’adore, en fait, toutes les pistes de réflexion que tu proposes parce que ça appelle à chacun d’être dans sa souveraineté, dans sa propre puissance, « empowerment » comme on dit en anglais, ou « empuissancement » en français. Ce côté où on est notre propre coach et en mettant cette conscience grâce à, peut-être, cette passion que vous avez par rapport à la nutrition, votre rapport à la nutrition et au corps, faire des ponts et des réflexions qui vont vous enrichir dans l’ensemble des domaines. Comme tu disais à juste titre je trouve, c’est la même conscience qui agit au niveau de la sexualité, de la nutrition, du travail, des relations, qu’on fait des avancées dans l’un ou l’autre domaine, ça a des échos et des répercussions sur les autres et c’est ça qui est génial. C’est qu’en fait dès qu’on fait un pas, en fait on en fait 10 à la fois !
  • 23:08 Claudia Kaiser : oui
  • 23:09 Olivier : Et c’est encourageant
  • 23:10 Caudia Kaiser : Et aussi observer quels sont les aliments que j’évite et quels sont les aliments qui m’attirent parce que ça aussi me parle. Par exemple, comme j’avais déjà dit, les produits animaux qui parfois ça vient ensemble (parfois, pas toujours) avec un rejet aussi de ce côté animal que j’ai en moi. Ou les graisses, si j’ai un souci avec les graisses souvent c’est lié au féminin ; ou si je suis très attirée par le chocolat ben peut-être il y a là cette envie de désires interdits ; ou le croquant, que j’ai quand même certaines frustrations peut être. Tout ça c’est très, très, très, vaste et très intéressant si on a cette curiosité d’explorer.
  • 23:43 Olivier : Merci. Et aurais-tu un conseil supplémentaire, ou un sujet que t’aurais envie de couvrir ?
  • 23:49 Claudia Kaiser : Oui, pour résumer, mon conseil serait vraiment : nourrissez-vous avec des aliments vrais, des aliments conscients, des aliments qui ont été poussés sans pesticides. Parce que aussi les pesticides ont une structure qui est pareil aux hormones, et donc ça a aussi un grand, grand, effet sur tout votre système hormonal. Mangez vraiment de tout, mais bien sûr en qualité pour optimiser justement votre physiologie sexuelle, équilibrer vos hormones etc. Et en même temps, nourrissez-vous aussi, au-delà des aliments pour satisfaire justement ces besoins d’âme, et éviter des comportements de compensation.
  • 24:29 Olivier : Me vient à l’idée, en t’écoutant, on disait que la sexualité, comme tous les domaines de la vie, c’est la même conscience qui s’y met. Mais aussi dans le processus, ce qui est intéressant, c’est que dans chaque domaine, pour autant qu’on puisse les séparer, une fois qu’on vit davantage unifié on voit pas de séparation entre tous ces domaines de la vie… mais néanmoins, si on est dans des sphères différentes, on peut aussi faire le lien entre la conscience, comme tu dis la capacité d’être présent, la conscience du corps, du vrai besoin du corps, est-ce que ça part de la tête ou du ventre ? Ou du corps ? Ou de l’intuition ? Et puis notre rapport à la sensualité et à qui on est fondamentalement, notre rapport à la rencontre : comment on va à la rencontre, comment on accueil soi et l’autre. Et comment on va, étape par étape en fait, dans cette intimité finalement, dans cette joie d’être, dans ce processus, peu importe, où on est dans la vie et comment on s’exprime. Ça m’inspire beaucoup de t’écouter, j’imagine que chacun fera des liens différents, j’ai la chance de le partager au micro mais je savoure l’intelligence individuelle de chacun pour faire ses propres réflexions.
  • 25:21 Claudia Kaiser : Oui et si vous avez besoin d’un peu plus de guidance à ce sujet, il y a sur mon site web plein d’outils, gratuits, et bien sûr aussi la possibilité de se faire accompagner. Mais déjà sur mon site vous trouvez un plan alimentaire de base, gratuit, à télécharger. Un webinaire qui explique encore beaucoup plus en détails les liens entre le stress et les hormones. Et bientôt il y aura aussi un livre, en anglais, que j’ai écrit sur la manière de manger et vivre de manière fertile. Profiter de tout cette abondance et n’hésitez pas si vous avez besoin d’un accompagnement plus personnel c’est aussi une possibilité.
  • 25:57 Olivier : Wouah. Tu utilises souvent le mot fertile, c’est un de tes mots préférés, de vivre de manière fertile, que ça soit au niveau de l’esprit, du corps et finalement on parle d’abondance et donc de joie, et donc d’ouverture et d’expansion, de création, finalement on est dans cette énergie vitale d’être créatif, d’avoir pleins pouvoirs de ses énergies pour être créateur de sa vie. Et j’aime beaucoup t’écouter par rapport à cette terminologie qui est similaire et complémentaire, je trouve, dans les nombreux messages.
  • 26:22 Claudia Kaiser : Oui, pour moi c’est juste une autre mot de dire abondance. Mais comme c’est aussi : je suis focalisé sur la fertilité physique finalement, quand même, j’utilise le mot fertile parce que ça communique tout de suite de quoi il s’agit, même si la fertilité pour moi ce n’est pas limité à la reproduction physique. C’est comme tu dis, c’est une mentalité d’abondance, de joie, d’amour, et donc un peu l’opposé à cette mentalité du manque, de peurs dont je parlais au début qui a été aussi mon schéma. Et pour nous tous, je crois, c’est le processus de retrouver ce chemin de l’abondance, de fertilité, pour vraiment, oui, vivre de manière épanouie.
  • 27:02 Olivier : Est-ce que tu aurais un outil, par rapport à la sexualité, qui t’a aidé, que tu aurais envie de transmettre aux gens ? Que ça soit lié à la nutrition ou pas, peu importe, mais de manière générale, toi dans ta vie voilà, quel serait ton conseil aux auditeurs auditrices ?
  • 27:14 Claudia Kaiser : Mais pour moi c’était vraiment la découverte du tantra ; et c’est un peu la découverte comme tu l’appelais du slow sexe. Et donc c’était pour moi très, très, étroitement lié aussi à ce processus, avec mon rapport à mon corps, avec mon rapport à l’alimentation, et je dirais que là j’ai vraiment appris encore sur un autre niveau : qu’est-ce que ça veut dire d’être dans une relation de conscience, d’abord avec soi-même et après évidemment aussi en relation ; et comment se nourrir vraiment d’une manière profonde dans l’âme. Et qui fait aussi que finalement, on a moins de besoin, moins d’envie, de juste aller vers les aliments pour compenser certains manques. Donc pour moi c’est absolument le tantra et, oui, je vous conseille de chercher une bonne école est de l’essayer.
  • 28:05 Olivier : Merci. Et c’est vrai que le tantra c’est un monde très, très, vaste. Très, très, très, très, vaste et le mot tantra veut dire faire des liens, en fait, et de vivre de manière unifiée. C’est pas du tout sexuel, à la base, ça intègre la sexualité comme partie importante et fondamentale de l’être humain mais le tantra c’est une philosophie qui n’est pas sexuelle à la base mais qui est très connue en Occident pour la vision différente et le lien différent du rapport au corps et à la sexualité. Ce qui en fait une piste de découverte très, très, vaste.
  • 28:30 Claudia Kaiser : Pour moi le tantra c’est surtout une ré connexion à moi-même, à ma vérité la plus profonde et évidemment c’est très lié, après, à mon rapport avec les autres, avec mon rapport avec le monde, avec la nutrition.
  • 28:44 Olivier : Merci beaucoup pour tous ces partages Claudia, qu’on aura d’autres occasions de proposer des créations auditeurs auditrices, peut être des conférences ou des ateliers, on verra ce que l’avenir nous réserve. Est-ce que tu voudrais proposer un mot de la fin pour clôturer ce beau podcast ?
  • 28:58 Claudia Kaiser : Oui, d’abord un tout grand merci. C’était un grand plaisir, un grand, un grand honneur, et maintenant pour clôturer aussi dans cette énergie de l’abondance où idéalement en soutien ceux et celles qui nous apportent de la valeur : si ce podcast vous a plu, si vous avez appris des nouvelles choses, vous êtes très, très, bienvenus, invités, de faire une petite (ou grande) donation pour que ce podcast puisse continuer à exister en inspirer et à faire du bien au monde.
  • 29:29 Olivier : Merci Claudia
  • 29:30 Claudia Kaiser : Merci beaucoup Olivier
  • 29:32 Générique d’outro sur tapis musical : « Entr’Nous (voix féminine Katalin) ; Entr’Nous (voix masculine Olivier), le podcast (Katalin) pour parler (voix masculine Michel) de sexualité (Olivier) par vous (Michel), avec vous (Olivier), pour vous (Katalin) » 
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